Examen de conformité fiscale, nouvelle mission pour les commissaires aux comptes ?

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Examen de conformité fiscale, nouvelle mission pour les commissaires aux comptes ?

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Dans le prolongement de la loi « pour un État au Service d’une Société de Confiance » (Loi ESSOC), le projet de loi « PACTE » (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) présenté en Conseil des Ministres le 18 juin 2018, et actuellement en cours de discussion au Parlement, prévoit plusieurs mesures destinées à alléger les obligations et procédures administratives des entreprises.

Parmi ces mesures, une nouvelle offre de service serait confiée aux Commissaires aux Comptes (C.A.C.) pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés : l’examen de conformité fiscale (ECF).

S’appuyant sur les compétences du C.A.C. en sa qualité de tiers de confiance, cette nouvelle mission l’amènerait à proposer à l’entreprise un audit de la conformité fiscale, répondant à un cahier des charges établi par l’Administration.
À l’issue de cet examen de conformité fiscale, le C.A.C. remettrait à l’entreprise une « attestation annuelle de conformité », proposant le cas échéant de régulariser sa situation au moyen d’une déclaration rectificative. En cas de refus, le Commissaire aux Comptes ne pourrait pas donner sa validation et devrait le mentionner dans son rapport, rendu accessible à l’Administration fiscale.

En contrepartie de cette intervention et en cas de rappel d’impôt ultérieur, la responsabilité reposerait sur le C.A.C. et non plus sur l’entreprise, sauf pour les points non régularisés par celle-ci.
Les droits et les intérêts de retard seraient à la charge du Commissaire aux Comptes qui de ce fait devrait contracter une assurance ; en revanche les pénalités éventuelles resteraient à la charge de l’entreprise.

Examen de la conformité fiscale pour la gestion des immobilisations

On voit immédiatement l’impact important de ces projets qui, en cas d’adoption, se traduiront nécessairement par le renforcement de l’application des lois et règlements impactant le calcul des impôts.

Parmi les points sensibles de l’examen de conformité fiscale figurent les liasses 2054 et 2055 liées aux immobilisations, dont l’analyse et le contrôle peuvent s’avérer complexes.

Quelles sont les difficultés de la conformité fiscale pour la gestion des immobilisations ?

Sans être exhaustif, citons entre autres :

  • Le rapprochement entre les liasses fiscales, les écritures comptables (FEC) et les opérations du cycle de vie des immobilisations (tableau des immobilisations) ;
  • La cohérence et la permanence des méthodes d’amortissement ;
  • La vérification de l’exactitude des calculs d’amortissement ;
  • L’obligation de l’amortissement par composants pour les biens complexes (CRC 2002-10) ;
  • La dissociation des durées d’amortissement (durée d’utilité comptable et durée d’usage fiscale) ;
  • La traçabilité de la provision pour amortissement dérogatoire qui en découle ;
  • Etc.

Dans cette perspective les entreprises, et le cas échéant leurs auditeurs (expert-comptable, commissaire aux comptes), ont intérêt à adopter des progiciels informatiques leur offrant le maximum de sécurité.
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Contrôle fiscal à distance : nouvelles obligations légales

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Contrôle fiscal à distance : nouvelles obligations légales

Le contrôle fiscal à distance

Le Conseil Constitutionnel a définitivement validé le contrôle fiscal à distance, dénommé « examen de comptabilité », le 29 décembre 2016, dans le cadre de la Loi de Finance Rectificative pour 2016.

Ainsi désormais « les agents de l’administration peuvent, lorsque des contribuables astreints à tenir et à présenter des documents comptables tiennent leur comptabilité au moyen de systèmes informatisés, examiner cette comptabilité sans se rendre sur place. »

Sans doute le saviez-vous déjà…

Mais savez-vous que, outre l’obligation de présentation du FEC (Fichier des Écritures Comptables) le Contrôleur est en droit d’exiger tout autre fichier qui justifie les écritures comptables ?

Ainsi peut-on lire dans l’article 14 de ladite Loi : « [l’Administration] peut effectuer des traitements informatiques sur les fichiers transmis par le contribuable autres que les fichiers des écritures comptables ».

Cette nouvelle disposition a des conséquences directes sur la gestion des immobilisations

En clair, cela signifie que le contrôle fiscal dépassera la simple présentation du FEC, puisqu’il s’agira de transmettre un tableau des immobilisations complet pour vérifier notamment :

  • La cohérence des durées et méthodes d’amortissement
  • L’état des sorties (partielles et totales)
  • L’amortissement dérogatoire (issu de la différence de méthode et/ou de durée)
  • Les biens déclarés à la déduction exceptionnelle (Loi Macron)
  • La traçabilité complète des immobilisations en cours et de leurs achèvements, etc.

Le logiciel Immos™ vous garantit la sécurité totale en cas de contrôle fiscal, sur place ou en ligne, par la production immédiate des éléments requis par l’Administration Fiscale.

Amortissement des véhicules de tourisme : nouveaux seuils de déduction

Amortissement des véhicules de tourisme : nouveaux seuils de déduction

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Amortissement des véhicules de tourisme : nouveaux seuils de déduction

De nouveaux seuils de déduction des amortissements sont entrés en vigueur depuis le 01/01/2017

Les véhicules de tourisme acquis par les sociétés ont toujours fait l’objet d’une limite de déductibilité pour l’amortissement fiscal.

L’administration impose de nouveaux seuils en fonction du taux d’émission de CO2, applicables à compter du 1er janvier 2017.

Nous vous les présentons dans le tableau ci-dessous :

Taux d’émission CO2 Base amortissement fiscalement déductible
moins de 20 g/km 30 000
de 20 à moins de 60 g/km 20 300
de 60 à 155 g/km 18 300
supérieur à 155 g/km 9 900

Conseil pratique de gestion dans Immos™

Immos™ gère la non-déductibilité de l’amortissement. Les entités assujetties à la non-déductibilité partielle des dotations auraient intérêt soit à porter dans le libellé ou les renseignements complémentaires le taux d’émission de CO2 figurant sur la carte grise, soit à numériser cette dernière.

Le taux d’émission CO2 est inscrit dans la rubrique V.7 du certification d’immatriculation du véhicule depuis le 01/01/2017.

Suramortissement loi Macron : extension à la commande

Suramortissement loi Macron : extension à la commande

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Suramortissement loi Macron : extension à la commande

Le suramortissement Macron

L’article 39 decies du Code Général des Impôts précise que le suramortissement est étendu aux biens ayant fait l’objet, avant le 15 avril 2017, d’une commande assortie du versement d’acomptes d’un montant au moins égal à 10 % du montant total de la commande, l’acquisition finale devant intervenir dans un délai de vingt-quatre mois à compter de la date de la commande.

Cette nouvelle disposition s’applique à compter du 31/12/2016, date d’entrée en vigueur de la loi de finances rectificative pour 2016.

En cas de contrôle, il conviendra de présenter à l’Administration une copie de la dite commande et de son accusé de réception mentionnant le prix du bien commandé et, le cas échéant, le montant de l’acompte versé.

Rappel : Le suramortissement issu de la loi Macron permet de déduire du résultat fiscal 40% du montant de l’investissement éligible, acquis ou fabriqué entre le 15 avril 2015 et le 14 avril 2017. Ramené au taux usuel de l’I.S., la réduction d’impôt représente 13,33% du montant de l’investissement.

Immos™ gère le suramortissement

La déduction exceptionnelle en faveur de l’investissement (ou suramortissement), issue de la Loi Macron, est entièrement gérée dans le logiciel de gestion des immobilisations Immos™, avec :

  • tous ses impacts sur le cycle de vie des immobilisations : contrôle des dates d’application, impact sur les sorties partielles et totales, réintégration en cas d’erreur, etc.
  • la traçabilité exigée en cas de contrôle fiscal : éditions détaillées par bien, par compte…, tableaux de bord récapitulatifs des montants de la déduction exceptionnelle à déclarer, etc.

Amortissement du Fonds commercial

Amortissement du Fonds commercial

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Amortissement du Fonds commercial

Faut-il amortir le fonds commercial ?

Depuis le 1er janvier 2016, les fonds de commerce dont l’utilisation est limitée dans le temps peuvent être amortis. Lorsqu’il n’est pas amorti, le fonds commercial doit faire l’objet d’un test de dépréciation à chaque fin d’exercice, ce qui implique de déterminer la valeur d’usage et la valeur vénale. Cette évolution législative mérite quelques éclaircissements.

Rappel des pratiques antérieures

Jusqu’à présent, le plan comptable français imposait de ne pas amortir les éléments incorporels du fonds de commerce (droit au bail, marque, etc.) contrairement à nos voisins européens.

En général les professionnels – Notaires, Juristes et Experts-Comptables – s’en remettaient aux parties pour fixer la valeur d’acquisition d’un fonds commercial sans distinguer entre ses composants. Il faut reconnaître que bien souvent les éléments corporels n’étaient pas correctement inventoriés ; le coût du fonds commercial lui-même n’était pas toujours clairement analysé et son montant global était inscrit au compte 207.
Cette situation était sans conséquence car cette valeur incorporelle n’était pas fiscalement amortissable.

Les nouvelles règles depuis le 1er janvier 2016

C’est l’article 214-3 alinéa 2 du code de commerce qui fixe la règle applicable : « Le fonds commercial, tel que défini à l’article 212-3, en ce compris la part du mali technique lui étant affecté, « est présumé avoir une durée d’utilisation non limitée » ».
L’alinéa 3 précise en outre « lorsque la durée d’utilisation de ce dernier est limitée au regard des critères cités à l’article 214-1 cette présomption est réfutée ».
L’alinéa 4 complète « Dans ce cas, le fonds commercial est amorti sur la durée d’utilisation ou, si cette durée ne peut pas être déterminée de manière fiable, sur 10 ans »

Ce texte pose le principe du non-amortissement du fonds commercial, qui s’applique à la condition qu’un test de dépréciation ne vienne établir la preuve d’une baisse de valeur, disposition qui suppose implicitement que le test soit établi à chaque clôture d’exercice pour savoir s’il y a lieu d’amortir ou non.

Il est bien évident que le calcul de la valeur du test de dépréciation à comparer avec celle qui avait été retenue lors de l’entrée du fonds commercial, suppose la prise en compte d’une série de paramètres que seule une minorité d’entreprises est en mesure de maîtriser chaque année.

C’est la raison pour laquelle les « petites entreprises » répondant à deux des trois critères prévus (Bilan < 4 M€ ; CA < 8 M€ ; effectif <50) peuvent amortir comptablement leur fonds commercial en dix annuités. Notons qu’il s’agit d’une faculté, qui laisse penser qu’à défaut de l’utiliser l’Entité aurait l’obligation de suivre la règle générale qui reste applicable, en calculant le test de dépréciation ad hoc, si une baisse de valeur était redoutée.

Impact fiscal

Sur le plan fiscal, l’amortissement du fonds de commerce n’est en principe pas déductible et doit donc être réintégré pour le calcul du résultat imposable. Il est possible cependant que la législation évolue dans ce domaine, notamment en fonction des orientations économiques et politiques, tant sur le plan national que sur le plan européen.

Contrôle fiscal sur les immobilisations : une opportunité pour optimiser vos investissements

Contrôle fiscal sur les immobilisations : une opportunité pour optimiser vos investissements

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Contrôle fiscal sur les immobilisations : une opportunité pour optimiser vos investissements

Comment faire d’un contrôle fiscal sur les immobilisations une opportunité ?

Comment faire d’un contrôle fiscal sur les immobilisations une opportunité pour mieux gérer et optimiser vos investissements ? Immos™, répond à cette question dans l’interview publiée pour le magazine Finance et Gestion N° 337 de Mars 2016.

« Dans le domaine des immobilisations, il est opportun de considérer que les obligations légales, au-delà de leur aspect contraignant, peuvent constituer une source d’avantages économiques et financiers. Maîtriser le niveau des dotations, et par corollaire le montant de l’impôt sur les sociétés, améliorer la trésorerie, rendre le résultat courant plus significatif, conserver à l’actif  une valeur bilancielle plus réaliste et renforcer les capitaux propres sont les avantages que toute entité peut obtenir sans grand effort en améliorant la gestion de son actif. »

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